Private Blog Network : Créez le PBN parfait pour ranker sur Google

Le PBN, ce joli mot que beaucoup utilisent à tort et à travers. Une pratique dite “black hat” qui consiste à créer votre propre réseau de site pour vous aider à vous positionner sur la SERP.

A l’heure où les plateformes d’achats de liens pullulent et que l’on n’a la main sur rien du tout, le PBN peut être plus que jamais d’actualité.
Voyons ensemble quelles sont les étapes à suivre pour créer le PBN parfait.

pbn network

Qu’est-ce qu’un PBN ?

Un Private Blog Network – réseau de blogs privés – est, comme son nom l’indique, un réseau de sites dont vous êtes propriétaires, que vous contrôlez de A à Z. Il sert expressément à une stratégie de netlinking avancée qui permet d’avoir la parfaite maîtrise de ses backlinks.
Le PBN, sous sa forme actuelle, est interdit par Google (tout comme l’achat et l’échange de liens, le guest posting, etc…) ; c’est pour cette raison qu’il est plus qu’important de ne pas faire cela n’importe comment.
La création de votre réseau de site peut laisser beaucoup d’empreintes que Google peut aisément détecter, et vous punir. L’avantage, c’est qu’à tout moment, vous pouvez modifier ou supprimer les liens toxiques.

Aujourd’hui, nous allons également voir comment éviter de se faire avoir par Google.

pbn c'est quoi

Les critères d’un bon PBN

Un PBN de qualité doit respecter plusieurs points. N’oubliez pas que c’est une technique qui fonctionne très bien, mais qui demande beaucoup de ressources. Vous vous en rendrez compte très vite !
Plus vous avez de sites, plus la stratégie sera efficace. Les résultats peuvent devenir excellents dès lors que vous accumulez une vingtaine de sites de qualité.
De surcroît, ils doivent être créés sur des noms de domaines puissants avec un Topical Trust Flow proches de votre money site. 

Aussi, vos PBN’s ne doivent avoir aucune (ou très peu de) footprint, auquel cas, Google le remarquera facilement et vos efforts pourraient être vains.
Enfin, votre réseau de PBN’s doit être régulièrement mis à jour avec du contenu frais et si possible, de qualité humaine.
En vous fixant ces 4 points en tête avant de lancer votre PBN, il y a de grandes chances que votre stratégie ait un ROI très intéressant. 

Quels sont les avantages d’un PBN ?

  • Vous êtes le propriétaire de tous ces sites. Si vous êtes dans une niche peu concurrentielle, vous pouvez complètement dominer le marché de la SERP. 
  • Vous avez le contrôle total sur les backlinks créés sur votre réseau, l’ancre, la quantité et la régularité des nouveaux backlinks, votre profil de liens…
  • Contrairement aux liens achetés sur les plateformes, vous savez que vous ne perdrez aucun lien 3 mois après l’avoir acheté. Le jus continue d’être transmis aussi longtemps que vous le souhaiterez.
  • Plus vous en faites, plus ils sont efficaces. La mise à l’échelle d’une telle stratégie devient très simple une fois que vous avez un réseau opérationnel de sites. Le PBN est une stratégie efficace pour mieux ranker. 

Au-delà du contrôle qu’ils vous offrent et de l’amélioration qu’ils vous apportent sur la SERP, vos PBN sont un actif pour vous – ou votre entreprise. C’est un investissement numérique comme un autre qui vous aide à générer plus de profit.

Quels sont les inconvénients d’un PBN ?

    • C’est complètement blackhat, la pratique est interdite par Google et vous risquez d’être déçu des résultats si vous ne faites pas cela correctement.
    • Construire un PBN, ça prend énormément de temps. Et l’entretenir, ça en prend encore plus. 
    • Plus vous augmentez le nombre de PBN’s, plus la gestion en devient difficile. Après avoir créé des dizaines de sites, il vous faudra une organisation sans faille pour continuer à alimenter ces sites en contenu, et à appuyer votre stratégie de netlinking. Il ne suffit pas de créer 20 sites, de balancer un lien vers votre money site, et de laisser tourner.
    • Apprendre à créer un bon PBN, et à gagner en productivité, ça prend énormément de temps. 
    • Les ressources nécessaires vous donneront du fil à retordre, même si le jeu en vaut la chandelle. En comptant les hébergements, les noms de domaines, les chartes graphiques, les thèmes payants, le contenu, il vous faudra plusieurs milliers d’euros pour prétendre créer un petit réseau de PBN. Lésiner sur les moyens, c’est prendre le risque d’avoir fait tout ce travail pour rien.

Créer un PBN, ce n’est pas la solution miracle. Cela demande énormément de temps et de ressources, peut-être plus encore que pour une stratégie de netlinking classique. Et il faut veiller à garder un profil de backlinks cohérents, vous ne pouvez pas avoir exclusivement des liens provenant de vos PBNs.

Le PBN, est-ce que ça fonctionne ?

Oui. Ça fonctionne. Comme toute chose, vous devrez vous faire votre propre avis en tentant l’aventure. Comme pour le cocon sémantique, il s’agit d’adapter la stratégie à votre propre situation et d’en tirer le meilleur profit. 

Cet article n’est pas là pour dire si les PBN’s fonctionnent ou non, mais plutôt pour vous montrer comment faire. Mais donnons quand même quelques arguments !

Google combat les PBN’s

D’une part, Google a longtemps combattu les techniques des SEO black hat, et ce n’est pas pour rien.

Ces méthodes fonctionnent très bien, et Google doit lutter pour avoir une meilleure SERP.
Les PBN’s ne font pas exception, mais ils sont plus difficiles à repérer qu’un bon blast à l’ancienne qui pouvait impacter la SERP quelques jours avant de finir hors SERP.

L’importance qu’accorde Google aux PBNs pourrait changer à terme, mais pour l’instant, leurs équipes semblent clairement en retard.

Pourquoi est-ce qu’ils fonctionnent ?

Vous recréez une toile dans la toile.
Avec des PBN’s, vous pouvez être moins conciliant avec la stratégie de netlinking que vous y appliquez. Sur votre site principal, vous devez vous méfier de chaque type de lien afin de penser à long terme. S’il arrive une chose sur votre money site, vous perdez votre business.
Il y a une plus grande marge de manoeuvre sur vos PBN’s, qui impactent de manière directe et indirecte votre money site.

Les PBN’s que vous créez ont déjà une bonne autorité de base, avec un contenu de qualité, un bon maillage interne, ce sont des sites qui ont déjà la possibilité de ranker très facilement sur Google. Les sites sont parfaitement legit, et vont certainement attirer du trafic naturellement.
Ce sont les meilleurs liens possibles pour votre site principal. 

La structure du linking via un PBN est pyramidale (par souci de simplicité, l’illustration ci-dessous permet d’y voir plus clair sans forme pyramidale).

PBN pyramidal

Il y a trois étages distincts : votre money site, votre réseau de PBN composé de plusieurs sites, et chaque site aura sa propre stratégie de netlinking adapté. Et tout ce jus SEO, tous ces votes, s’accumulent dans ce que l’on pourrait appeler un intérêt cumulé. L’accumulation de liens vers votre réseau, va permettre de transmettre un jus encore plus important au final.
Plus votre réseau accumulera de liens puissants, et je ne parle pas de metrics mais bien de liens, plus il sera efficace.

Les pré-requis pour construire le PBN parfait

Pour construire un PBN parfait, il vous faudra investir pas mal de temps et de ressources.
Faisons un listing le plus exhaustif possible pour savoir ce dont vous aurez besoin, nous reviendrons plus tard sur comment créer tout cela.

Ce calcul est réalisé pour un PBN de 10 sites, que vous pouvez multiplier par le nombre que vous voudrez.

Nom de domaine

Pour créer nos sites, nous aurons naturellement besoin de noms de domaines, qu’ils soient neufs ou – de préférence – expirés. Le prix augmente exponentiellement en fonction de la qualité du domaine choisi.

Hébergement

Les hébergements sont évidemment nécessaires pour héberger cette flopée de sites que nous essayons de créer. Le plus important sera de diversifier un maximum les hébergeurs et les offres.

Logo

Pour chaque PBN, il vous faudra une charte graphique différente et au moins, un logo propre pour chacun d’entre eux. Vous pouvez utiliser des générateurs gratuits mais à terme, avec l’accumulation de sites, vous devrez faire appel à un prestataire.

Contenu pour le site

Il vous faudra commander du contenu rédigé par un humain, même s’il est de qualité moyenne. Chaque site devra comporter différentes pages et articles liés à votre niche.

Thème WordPress

Vous ne pourrez pas vous contenter de thèmes gratuits, ils sont tellement utilisés qu’ils constituent presque une footprint négative à eux seuls.

Outils SEO

Ahrefs et Majestic seront indispensables pour choisir les bons noms de domaines et créer des backlinks de manière optimale.

Compte Réseau Social

Il vaut mieux acheter des anciens comptes facebook et autres réseaux sociaux pour donner un signal intéressant aux bots. Si les comptes liés à ces sites sont neufs, ils peuvent vous causer du tort à terme.

Carte SIM

Elles vous serviront à valider les différents comptes réseaux sociaux, qui demandent désormais des vérifications avec un numéro de téléphone. Avoir le même numéro sur tous les comptes peut laisser une empreinte indélébile.

Disque dur externe

Créer votre PBN sur un drive et pire, sur Google Drive, c’est potentiellement se tirer une balle dans le pied.
Il vous faudra mettre toutes les informations PBN’s sur un disque dur externe, à l’abri de tout cloud ou plateforme accessible à Google.

Qu’est-ce qu’un footprint ?

Là, ça commence à devenir sérieux. Les footprints sont vos pires ennemis et peuvent faire sonner les boutons rouges du côté de la Silicon Valley.

Il s’agit de toutes les parcelles d’informations sur votre site qui peuvent mener les gens, les robots ou les moteurs de recherche à identifier votre réseau. Il en existe un très grand nombre, et toutes ne peuvent pas être parées. Il faut simplement les varier pour ne pas rendre votre PBN particulièrement identifiable.

 

  • L’enregistrement de noms de domaines la même date
  • L’enregistrement de noms de domaine à un même nom (whois)
  • Utiliser la même adresse e-mail de connexion ou le même pseudo sur les différents sites
  • Oublier le maillage interne
  • Utiliser le même compte chez l’hébergeur pour tous vos sites
  • Du contenu publié au même moment sur plusieurs sites partageant des footprints (automatisation)
  • Utiliser d’un seul registrar pour vos NDD
  • Utiliser le même contenu sur plusieurs de vos sites
  • Tous les sites sur la même IP serveur
  • N’utiliser que des hébergements de qualité médiocre, liés à des IPs médiocres
  • Les plugins de redirections 404 vers 301
  • Utiliser le même thème partout
  • Utiliser le même combo de plugin partout
  • Bloquer les bots partout
  • Le même code Adsense/Analytics/Affiliation pour les revenus générés par la pub
  • Le nom de l’auteur des articles sur WordPress
  • Un robots.txt édité de la même manière
  • Votre profil de liens sortants (Ne faire des backlinks que vers votre moneysite)
  • Faire des backlinks depuis différents PBN au même moment
  • Créer des backlinks entre vos PBN

 

Il existe de nombreuses autres footprints qu’il faut essayer d’éviter, la plupart des choses restent du bon sens et il faudra vous y faire. Être patient et faire la part des choses, c’est le plus important lorsque vous commencez votre PBN. 

N’hésitez pas à prendre le temps, n’oubliez pas que c’est un processus qui vous aidera sur le long terme : aucun besoin d’aller trop vite et de vouloir tout faire dans un laps de temps très réduit. Soyez plutôt régulier.

Choisir ses noms de domaines pour un PBN

Les noms de domaines sont la clé de voûte de votre réseau de PBN, si vous choisissez mal vos domaines, vous aurez un piètre PBN. Et si vous faites le bon choix de NDD, vous aurez certainement fait un pas vers un PBN.

Il y a un long processus à respecter dans le choix de ses noms de domaine, qu’il ne faut clairement pas négliger. Nous parlons évidemment de noms de domaines expirés, et pas d’un nouveau nom de domaine qui n’a encore jamais été enregistré.

  • Ces noms de domaine ont-ils déjà été pénalisés ?
  • Ces noms de domaine ont-ils déjà été spammés ?
  • Les liens accumulés sur ce NDD ont-ils l’air naturel ?
  • La niche correspond-elle à mon money site ? 

Trouver un domaine ayant de l’autorité, c’est très facile. Encore faut-il qu’il n’ait pas été blasté par 300 000 backlinks pourris, et utilisé pour des sites de pornos ou de casinos en ligne.

Comment trouver le nom de domaine parfait ?

Les méthodes sont très nombreuses pour trouver les noms de domaine qu’il vous faut, peut-être avez-vous déjà la vôtre ?
Quoi qu’il en soit, je vais essayer de vous présenter un corpus des méthodes les plus efficaces.

Il y a différents types de noms de domaine : ceux qui sont complètement expirés et que personne n’a racheté, disponibles directement sur les registrar, et ceux qui vont bientôt expirer, et qui sont mis aux enchères.

Acheter un site déjà existant

C’est la méthode la plus facile, mais de loin la plus chère. Il ne s’agit pas de créer un site, mais d’en acheter un existant qui fera parfaitement l’affaire. Les footprints sont inexistants, le contenu est déjà là, le site a déjà du trafic et de l’autorité.
Toutefois, ça peut très vite vous coûter des milliers d’euros en frais fixes.

Je ne vais pas m’attarder sur cette méthode, qui risque de ne pas être fortement utilisée.

Acheter un domaine aux enchères

Avant qu’il n’expire totalement, des registrars ou des tiers s’en emparent pour pouvoir les revendre aux enchères.
Les noms de domaines les plus intéressants et les moins spammés se revendent plusieurs milliers d’euros, tandis que les moins intéressants retombent parfois dans le domaine public. Tout dépend des critères de chacun mais la plupart du temps, il peut y avoir des pépites sur lesquelles vous êtes les seuls intéressés. Le nombre de NDD est si grand, qu’il est difficile de ne pas trouver sa niche et sa perle rare.

L’achat aux enchères procure de nombreux avantages, vous pouvez étudier le domaine avant de l’acheter, la plupart d’entre eux sont âgés, et les scrapers ne pourront pas encore les identifier.

Par contre, étant donné le système d’enchères, ils peuvent être très chers. Il n’y a aucune garantie de se procurer à coup sûr un domaine, à moins de partir sur une enchère automatique à 100 000€. 

Voici quelques plateformes qui vous aideront à trouver des domaines mis aux enchères : 

Je peux également citer Youdot, que je ne recommande plus du tout au vu du changement commercial effectué.

Il faudra compter plusieurs dizaines ou plusieurs centaines d’euros pour acheter un domaine qui va expirer. Toutefois, cela peut vous faire gagner plusieurs mois ou années sur vos performances.

Scraper des noms de domaine !

Et lorsqu’il s’agit de scrapping, c’est le meilleur chasseur qui rafle – presque – tout… 

Il y a quelques sites ou logiciels qui peuvent vous aider dans votre recherche, évidemment. Je vous en liste quelques-uns, classés par ordre de préférence :

ExpiredDomains

Totalement gratuit, exportable et facile d’utilisation. Il suffit de choisir les critères qui vous semblent importants et de lancer votre recherche !

ScrapeBox

L’outil SEO le plus utile qui puisse avoir été créé, très peu connu des SEO en France, c’est un véritable couteau suisse au prix dérisoire.

HammerHead Domains

De nombreux filtres très intéressants, HHD aurait pu être classé plus haut dans ma liste, mais c’est une simple histoire de goûts. Leur base de données est immense.

Vérifier l’historique du nom de domaine

Avant de passer à l’achat, il vous faudra faire toute une analyse du nom de domaine que vous aurez choisi.

Les étapes précédentes vous permettront de faire une sélection de domaines, qu’il va falloir trier.

1. Vérifier le spam

Dans un premier temps, il vous faudra vérifier que le nom de domaine n’a pas été spammé. Il y a de nombreux points qui peuvent vous éclairer, mais pour tout cela, la WayBackMachine fait un excellent travail.

PBN WBM

Ce site d’archives propose une base de données accessible gratuitement et incroyablement riche de sites au fil du temps.
Au fil des ans, il enregistre hebdomadairement des copies des sites internet, et restent donc accessibles à votre vue même si le domaine va expirer ou a déjà expiré.

  • Le cas d’un nom de domaine non spammé

Dans cet exemple, j’ai pris comme référence le site d’Olivier Andrieu, Abondance.

Les barres verticales noires au fil des ans montrent le nombre de sauvegardes effectuées par la WBM. S’il y a des trop grosses périodes de vide, il faut aller vérifier ce qu’il s’est passé. Il se peut que le domaine ait déjà expiré, qu’il ait été repris, ou qu’il se soit passé quelque chose de spécial.

Pour ce site, les données sont extrêmement riches, Abondance a eu pas mal d’autorité pendant toute sa durée de vie. Allons jeter un oeil en 2008, où il semble s’être passé quelque chose.

waybackmachine PBN

Pendant plusieurs mois, aucune sauvegarde n’a pu être faite. Le site était peut-être indisponible, ou bien rien de grave ne s’est passé.

En cliquant sur le dernier point avant le vide cosmique, le 22 juin, on jette un œil à la gueule du site.

waybackmachine 1

Voilà à quoi ressemblait Abondance le 22 juin 2008. Rien de suspect ne semble s’être passé.  Allons jeter un œil après cela, à la reprise des sauvegardes le 15 septembre 2008.

waybackmachine 2

RAS. Tout semble bon.
Il ne semble pas y avoir de viagra en vente, de caractères japonais ou chinois, de publicité pour des casinos en ligne peu scrupuleux. Simplement un manquement de la WBM.

Mais ce n’est pas toujours le cas ; prenons pour exemple un autre domaine.

  • Le cas d’un nom de domaine spammé

Pour cet exemple, une simple recherche sur ExpiredDomains, et une vérification du SpamScore peut nous mettre sur la voie d’un domaine qui ne sent pas très bon.
Prenons le cas de “philippimainstreet.org”, qui semble avoir des metrics vraiment pas terribles.

metrics pbn

On lance un petit coup de WayBackMachine, et nous allons voir ce qu’il en est.

waybackmachine 3

Tout de suite, on remarque qu’il y a beaucoup de moins de sauvegardes, et que le site ne devait pas être très bien entretenu. En activité pendant quelques années, il semble y avoir eu un énorme creux en 2017.
Le 23 juin, c’est la dernière sauvegarde existante en 2017.

pbn waybackmachine

Le site n’est pas parfait, mais il semble tout à fait normal. C’est plutôt bon signe.
La sauvegarde suivante s’établit en 2018, signalée en jaune (signifiant une erreur 404).
Pendant toute l’année, le site apparaît comme suit :

waybackmachine 4

Ce n’est qu’en septembre 2020 que l’on remarque une reprise d’activité sur ce site, c’est assez louche d’avoir plusieurs années de maintenance.

waybackmachine 5

Le 27 septembre 2020, une sauvegarde semble avoir été effectuée. Youpi, le site n’est pas mort ! Allons jeter un oeil…

waybackmachine PBN

Fuyez, c’est pire que la peste.
La WayBackMachine permet de détecter ce genre de gros problèmes, et c’est la première phase de notre tri !

 

2. Vérifier le profil de backlinks

Pour cela, j’utilise fièrement Ahrefs. Un outil que je ne peux que conseiller pour toute votre stratégie SEO. 
Dans un premier temps, il va falloir qu’on vérifie les URL’s qui redirigent vers ce domaine.
Certaines pages peuvent être grillées à des kilomètres à la ronde :

AHREFS PBN

Des URL très spéciales, beaucoup de chiffres, des sinogrammes, du russe.. Rien de très flatteur… Mais le pire est encore à venir.
Lorsqu’on s’attaque aux ancres, l’analyse est dévastatrice :

AHREF PBN ANCRES

Du sexe, du porno, des chiffres… Dès que vous observez ce genre d’ancres, il y a de grandes chances que tout va mal se passer…
Le critère “Group Similar” d’Ahrefs permet d’avoir une vue d’ensemble des backlinks non pas un par un, mais des groupes similaires. Cela peut aider à vous aider à trouver facilement ce genre d’ancres totalement néfastes.
Enfin, vous pouvez vérifier s’il y a eu des grosses pénalités de trafic en utilisant Ahrefs ou SEMRush. Si les courbes de trafic organique ont drastiquement chuté, vous savez qu’il s’est passé quelque chose de mauvais et que Google est passé par là.

Enregistrer le nom de domaine sélectionné pour un PBN

Choisir un Registrar

Lorsque vous avez sélectionné votre nom de domaine, vous avez fait l’une des parties d’analyse les plus difficiles. Sachez qu’il vaut mieux y passer du temps et ne pas se tromper, plutôt que se hâter.
Il faut désormais acheter le nom de domaine chez un registrar.

J’apprécie particulièrement Ionos, qui offre quelques avantages intéressants, mais il va falloir varier un maximum. Choisissez parmi un maximum de registrars différents : Ionos, OVH, GoDaddy, Gandi, Lws.

La plupart du temps, les prix seront identiques (environ 10€ pour un domaine, annuellement).
Plus votre nombre de sites est grand, plus il faudra diversifier. Mais si vous partez pour une dizaine de sites, 2 ou 3 registrars feront largement l’affaire. 

Prenez garde aux informations du Whois

Lorsque vous achetez un domaine, les informations que vous donnez au registrar pour le whois seront celles affichées publiquement. Il n’est pas possible de rendre le whois privé sur certains tld, notamment pour le .fr.
Alors, il va falloir utiliser des identités différentes. C’est là qu’il va falloir créer vos personas.
Compte de réseau social, numéro de téléphone, e-mail, nom, adresse, créez un fichier personnalisé sur lequel vous retrouverez toutes vos informations sur les propriétaires officiels. 

Attention, les e-mails que vous fournissez sur le whois doivent également être différents pour éviter tout footprint. Mais surtout, soyez sûrs que ces adresses e-mails soient accessibles, auquel cas vous pourriez perdre votre nom de domaine.

Évidemment, si vous pouviez éviter d’utiliser Gmail pour créer un PBN, il se peut que ça soit un choix judicieux. Outlook, GMX, Yahoo, Mail, Laposte, vous avez l’embarras du choix. Mais utiliser un autre fournisseur que la société que vous êtes en train d’essayer d’enfler, ça paraît logique !

La checklist pour éviter toute erreur :

 

  • Utiliser un générateur d’identité afin d’éviter tout problème légal
  • Utiliser une adresse e-mail unique pour chaque registrar
  • Rester cohérent dans l’identité du whois et des réseaux sociaux de votre PBN
  • Créez un fichier (excel fait très bien l’affaire) avec le nom, prénom, adresse, e-mail, mots de passe, PIN, n° de téléphone, NDD concerné, URL des réseaux sociaux
  • Petit tip pour éviter l’usurpation d’identité : ThisPersonDoesntExist est une IA qui génère des photos que vous pourrez utiliser sur les réseaux sociaux, comme le nom l’indique : ces personnes n’existent pas.
  • Prenez du temps avant d’enregistrer plusieurs domaines, mieux vaut prévenir que guérir. Enregistrez 2 domaines par mois au maximum pour éviter toute erreur.

Choisir un hébergement pour son PBN

Il y a plusieurs points importants à comprendre avant de choisir ses formules d’hébergement. Le PBN est presque une science, et il faut avant tout savoir ce que l’on veut éviter. Pourquoi ne peut-on juste pas prendre des formules à 2€ par mois chez Ionos, et advienne que pourra ?

Parce que vous ne maîtrisez absolument pas les hébergements mutualisés, et il se pourrait que vos sites se retrouvent tous sur le même serveur.

Les erreurs à éviter lorsqu’on choisit l’hébergeur

Il y a de nombreux footprints qu’il faut éviter si l’on pense à long terme. Le choix de l’hébergement est l’un des plus sensibles aux erreurs. On peut très facilement faire fausse route.

  • Vos IP appartiennent toutes à la même entreprise
  • Vos hébergements ont tous la même IP, sont toutes hébergées dans le même serveur
  • Les hébergements mutualisés avec des sites très spammy (moins les hébergements sont chers, plus vous avez de chances de vous retrouver dans la même pool que des sites crapuleux)
  • Le manque de diversité dans vos hébergeurs
  • Utilisation d’un CDN de piètre qualité
  • Avec les mêmes caractéristiques DNS (SOA-Record)

Objectif : 1 adresse IP par site

Vous êtes sans vergogne et vous vendez des PBN à 150€ par site ? Je ne donne pas cher de la peau de votre réseau, et de vos clients. Après avoir passé des jours entiers à préparer votre réseau de PBN, il ne faudrait pas foirer si près du but.
Notre objectif est d’avoir une adresse IP par site, pour un réseau le plus clean possible et avec le moins de footprints possibles.

Les adresses IP classiques (IPv4) sont composées de 4 blocs : 

111.222.333.444

Le plus important ici est d’avoir vraiment une adresse IP unique, et la plupart des vendeurs utilisent des VPS classiques loués chez OVH ou AWS pour une misère.

Ils en tirent 16 adresses IP où seulement le dernier bloc change, vous vous retrouvez avec 16 hébergements qui ont des IP “uniques” qui ressemblent à ça :

267.319.234.001
267.319.234.002
267.319.234.003
267.319.234.004
267.319.234.005
267.319.234.006

Vous commencez à comprendre le tour de passe-passe ? Les hébergeurs ou services spécialisés qui promettent des “IP uniques” ne sont pas synonymes de qualité.
N’hésitez pas à choisir des hébergements de qualité pour éviter toute encombre.
Avec un outil gratuit simple, vous pouvez vérifier pas mal de choses sur vos sites existants :

    1. Vérifier l’adresse IP de vos sites

    Pour rester dans les mêmes exemples, nous allons tenter d’étudier le site d’Olivier Andrieu.

    PBN serveurs

    L’outil nous informe que le site est hébergé sur un serveur mutualisé, avec 46 autres sites ; ce qui est relativement faible. Aussi, il vous affiche l’adresse IP du serveur, que vous pouvez comparer avec vos autres sites.

    2. Vérifier que le nom de votre serveur soit unique

    PBN noms de serveurs

    Les noms des serveurs sont affichés clairement, aucune excuse ! Vérifiez la data pour vos autres sites, et prenez garde à ce qu’ils ne soient pas identiques.

    3. Diversifier les registrars

    PBN whois

    Là encore, les informations sont bien présentes, accessibles au public.
    D’où l’importance de diversifier les registrars. Les footprints sont partout !

    4. Ayez une adresse e-mail unique !

    Lorsque l’on jette un œil au SOA Records, on y trouve l’adresse de contact direct. Si vous pensiez que vous y échapperiez, c’est raté !

    Comme nous l’avons précisé, toutes les informations sont importantes. Et il vous faudra diversifier tout ce qui est diversifiable pour ne pas laisser de footprints.
    Toutes ces informations sont à libre disposition, et trouvables en quelques clics. Google peut y avoir accès très rapidement.

    Les différents hébergements

    Quant aux hébergements, ne vous fiez pas aux moins chers du marché. Ou aux offres d’hébergement qui proposent un nombre de sites illimités. 

    L’idée est la même pour les hébergements dédiés, que vous achetiez un serveur et créez plusieurs sites dessus. C’est le meilleur moyen de se faire avoir.

    Vous l’aurez compris, il s’agit d’avoir 1 adresse IP par PBN que vous créerez.

    Achetez un plan d’hébergement par site, ne vous mêlez pas les pinceaux, et tout devrait bien se passer. N’oubliez pas de noter toutes vos informations d’accès aux hébergements dans votre fichier Excel.

    Construire son PBN

    Fervent adepte de WordPress, c’est le seul CMS dont je peux parler sans trop dire de bêtises, et celui que je préfère.
    Aussi, je peux vous donner quelques règles générales à respecter pour construire vos sites, éviter les footprints et maximiser vos performances.

    Les thèmes

    Le plus simple lorsque vous créez un réseau de nombreux sites, c’est d’utiliser des thèmes. Coder vous-même vos sites vous prendra un temps fou. Mais le piège potentiel, c’est d’utiliser des thèmes gratuits ou similaires sur tous vos sites.
    Vous pouvez utiliser des page builder, des thèmes payants et quelques thèmes gratuits, mais essayez de personnaliser un maximum vos sites.

    Voici quelques sites qui peuvent vous permettre d’acheter des thèmes à frais réduits : 

    https://elements.envato.com/fr/wordpress
    https://themeforest.net/

    N’hésitez pas à changer les timezones de votre site WordPress et à différencier un maximum le paramétrage.

      Les extensions

      Quant aux plugins, vous pourriez être tentés d’utiliser le même set pour chacun de vos sites. C’est une pratique clairement déconseillée, qui pourrait laisser des footprints non désirés.
      Chaque domaine expiré a été choisi pour son autorité et les liens qu’il recevait, il va falloir reconstruire cette autorité avec des redirections. Idem pour les éléments SEO classiques, certaines extensions pour bloquer les robots…

      Évitez d’installer Yoast et Redirection sur chacun de vos sites.

      Il existe de nombreuses variantes de ces extensions qui feront largement l’affaire. N’hésitez pas à noter les plugins utilisés sur chaque site sur votre fichier excel.

      Le Contenu

      Si vous recréez entièrement un site sur votre nouveau nom de domaine, vous allez devoir créer assez de contenu pour paraître le plus normal possible.

      Créez une page à propos, des pages auteurs qui correspondent à vos réseaux sociaux, à votre whois et consort.
      En fonction du type de site que vous recréez (blog personnel, site corporate, site d’actualités…), certaines pages légales devront être présentes, des événements à venir, des FAQs… Tout ce qui pourrait aider votre site à être considéré comme legit vous aidera à garder votre réseau de PBN sur le long terme.

      Pour créer le contenu thématique, vous pouvez vous baser sur des sites dans d’autres langues, les retravailler et les réécrire de manière à ce que cela vous prenne le moins de temps possible. Des outils comme Feedly, Buzzsumo et autres curateurs de contenus peuvent vous inspirer pour trouver des idées faciles de contenu à créer.

      Le spinning de contenus peut également vous permettre de vous procurer du contenu de basse qualité pour peu cher.

      Les moyens sont nombreux, à vous de choisir ceux qui vous semblent le plus éthique.

      Le Linking

      Ne négligez pas les liens sortants vers des sites d’autorité ainsi que le maillage interne.
      Il ne s’agit pas de créer des cocons sémantiques sur vos PBNs, mais juste de créer un minimum de liens internes entre vos articles.

      Il en est de même pour les liens sortants, afin de diluer un maximum les footprints, ne faites pas seulement des backlinks vers votre money site, mais vers d’autres sites ayant également de l’autorité. N’hésitez pas à laisser des articles sans liens sortants par moments.

      • Créer un maillage interne, même minimaliste
      • Faites des liens externes vers d’autres que votre money site
      • Laissez des articles sans liens externes